La paix de l’esprit, inventivité néanmoins comme des mouvements harmonieux de brasse se fondre
Dans l’eau
Néanmoins il peut ne pas y avoir d’eau, il n’y a pas généralement d’eau dans le quotidien,
souffle, créer l’espace en soi une paix comme une trainée blanche, neige fleurant bon la vie comme une trace de pas blanc s’enfonçant dans la douceur.
Une grande inspiration parfois déborde, s’installe comme sur les étincelles d’une étoile, s’assoir à califourchon au dessus d’une branche, les jambes ballantes. shin ~ en silence enfin de respirer le feuillage tout entier et parsemer les fleurs du cerisier dans le nez comme du pollen et bouche ouverte, siffler.
Il s’agit simplement de rompre ce qui est désagréable, même imperceptiblement, à la paix de ce qui est agréable, correspondance vers l’enfance ou se sentir très vieux vouloir cela même qui nous fait plaisir, beauté bienvenue du délassement après ce qu’il nous faut appeler un tiret ~Megumi y verrait une succession de vagues ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
bien plus efficace qu’une virgule et puis surtout ce n’est pas vraiment une virgule mais plutôt un retour à la ligne, une page se tourne sans se froisser, un doux bruit du mouvement du doigt frotte l’air avec la souplesse et l’harmonie de la douceur ~~~~ l’apaisement quand l’esprit se détourne et cherche ce qui lui fait du bien.
Ni intentionnellement l’esprit en repos, plus conforme à un chat en boule ou à des feuilles de thé flottant à la surface.
Respirer ? si respirer
L’onde retrouve son cours, frémissement au lieu de cela un tiret retourne à la ligne et sur la page le bien être gagne.
La paix de l’esprit, voila bien ce que la fatigue d’exister et l’inconfort de vivre nous emmènent à prendre au sérieux et pénétré de cette idée dans la verdeur rendre l’existence paisible puis résoudre la tension, que j’évite une fois dans le bain et relâché.
La respiration en revanche ou l’abstraction de pouvoir respirer une fleur de violette considérer la brume harmonique fussent elles et violette et brumes l’une au pied d’une eau stagnante et pourrissante et la brume disposée élégamment se confondant avec la pollution, cheminées et trains, un rythme calme.
mais le confort de l’âme détourne vers le papillon posé sur mon doigt et je sens le battement de l’aile.
Magnifique texte (peut-on dire texte ?) Des fragments, comme des éclats de vérité, ou de beauté, et un souffle léger, comme un mince voile, un rideau translucide… un énorme bravo pour ces magnifiques mots et cet agencement irréel tant il est poétique !
merci , j’aime bien ce que vous dites et des mots comme « éclats » « souffles » « rideaux » me parlent , oui cette écriture jusque là du fragment, de l’allusif et une réflexion à mener sur ce qui fait un texte, le faut il , au contraire demeurer dans cette optique, nourrir le « texte » autrement pour le rendre possible , autant de questions qui m’intéressent
merci de votre passage
L