jour sombre d’avant le soleil
les picotements de l’espoir
les jours d’avant sans gémir
je sais que de trancher ce qui me fut vie fut la conséquence de ma vie
l’air ouvert de la maison
ton sourire d’amante
tes joues nègres
resplendissent sans que je sois là pour rendre à ton sourire mon rire
l’amour révoqué
ma vie suffoque
mon manque aspire
au loin la musique des montagnes souligne l’âpreté si je marche
la mer dans les rivages réjouit un éblouissement comblé de ciel
assis sur le seuil de ma solitude feins de marcher dans la rudesse
horizon bleuté de ne perdre rien ne me touche
si fermement le calame à la main si tendrement les sifflements des craies quand la feuille reçoit le posé du crayon sur le cahier que tu m’as offert la splendeur perdue des dessins pour mon calme affiné désolé par les dés
la rigueur des jours
ravine les escalades
les glissement déjetés
dans les mains jointes
au malheur de n’être
que pesanteur qui dévale
quand rien ne me vient
égaré seul des hauts
de n’embrasser que de loin
sise
cette évocation dans la braise de la roche
découpent les élancements de l’ardeur
gite
d’anéantissement la lumière est le songe
quand heurtent les pieds sur les sables
octroie
du regard la rose illumine les érosions
vers toi mon regard coud caresse et joie
vers toi toujours revient la flèche vive aimante