la question aujourd’hui résonne avec force , pourquoi s’obstiner à travailler sur le blog quand il y a besoin de retrait et de relecture , d’ajout , repenser ce qui a été émis et ne montrer que ce que l’on considère comme montrable
travailler autrement , mais aussi inventer une autre façon d’être présent sur le blog/ net et de se maintenir en relation, mais quel est le juste écart et l’attitude bénéfique, le partage
ces questions valent qu’ont s’y attachent
un carnet de réflexion ?
En réponse à ton questionnement, je dirais qu’un blog correspond à l’une de nos périodes de recherche « intermittentes »… ?… dont il constitue une des retombées transitoires au sein d’une expérience personnelle particulière…
Selon moi… je ne détiens pas la vérité.
En sport, ce sont des dépassements de soi ?…
En musique, ce sont des soupirs ?…
En danse, ce sont des élans ?…
En encre, en peinture, l’intensité des couleurs mêlées qui s’absorbent pour intensifier le pouvoir suggestif des formes au sein du trait qui les anime ?… lorsque nos mains traduisent leurs lignes ?…
En lecture ou en écriture, des retombées d’encre émotionnelles ?…
Au théâtre, je te laisse le soin de répondre… avec un opuscule de référence à la clé…
Jean-Pierre Siméon, « Ce que signifiait Laurent Terzieff »…
Toute représentation a une « faim »… celle du public… et une « fin » lorsque rassasié, il applaudit. L’effort constant de l’acteur éprouvé au passage offre la mesure « dérisoire »… du temps de vie en existence… qui s’insurge ponctuellement…
Si un blog a sonné juste, il laisse une trace, comme « Philoctète »… ; cette trace-là peut « signifier » un point final ?… Elle demeure en mémoire, bien au-delà de soi…
Alors, autre ouvrage de référence : Tahar Ben Jelloun… QUE LA BLESSURE SE FERME…
Il faut avoir le courage de fermer un blog à l’instant « T »… lorsqu’il a rempli sa fonction.
Bien à toi, Marie-Christine