
pluie et libre dans les tons libérés marcher sous les nuages, comme les oiseaux laisser venir le mouvement et l’éphémère sous nos humeurs et la touffeur sous les grands ormes ou le long d’une rivière ombrée, la lumière sur les fleurs, mais enjouées,
au lieu de cette canicule méditerranéenne, odieuse, je ne vous cacherai pas que je déteste ce climat et je cherche étouffé sous l’ombre des grands arbres et ce ciel, vie osée aux vents et les récits dont on ne sait rien, mais qui s’inventent
chaumes
pierres dégagées des roches
fenêtres et les grandes herbes, domestiquées ou non, fleurs comme des sourires cachant les dents
papillons des étés

si à peine un rayon de soleil ne perce, il le fait pour illuminer les tons, troubler de terre et peindre d’herbes le ciel illuminé est un miroir ou une élancée vers les chantres de l’intérieur ?
je ramasse la fleur et ému
Sunstruck fox-gloves
As you bend to touch
The gypsy girl
Who waits for you in the hedge
Her loose dress falls openMidsummer ditch sickness !
Flushed, freckled with earth-fever,
Swollen lips parted, her eyes closing,
A lolling armful, and so young, hot !Among the insane spiders.
You glimpse the reptile under-speckle
Of her sunburned breast
And your head swims. You close your eyes.Can the foxes talk ? Your head throbs.
Remember the bird’s tolling echo,
The dripping fern-roots, and the butterfly touches
That woke you .Remember your mother’s
Long dark dugs.Her silky body a soft oven
For loaves of pollen.(ted Hughes, Flowers and insects)
ainsi parlait Ted le long de la rivière, était ce en Derbyshire, dans ce district des pics où la roche conte aux vents et fébriles ou plus au sud et calmes les eaux de la rivière, le même nom un pur hasard ou une continuité de fortune, j’ai souvent arpenté calme et randonneur, calme une lassitude toute intérieure, et le chant et les vaches, les bouses et les pâquerettes épris des tourments
et remous des rivières,
lisant sous les saules Tennysson ou quelques pages de Hopkins
passage de là en extension pensant peut être à Sylvia s’est elle perdue dans cet arrêt du temps des bords du hasard de l’ombre à ceux de Londres les clichés d’un photographe dans la plongée urbaine transforme le temps et habillent la femme d’incertain, qui n’a plus à attendre, se devançant déjà, et n’attendant plus

Photographer: Jordan Graham
Creative Director: Tiana Wallace
Fashion Editor: Lucinda Rose Constable
car parti de là piquant ça et là un somme auprès d’une vache et rêvant de douceurs freckles et la peau blonde si rose, sweet sweet sweet émergeant d’une lumière presque sans soleil presque verte mais la rosée des rêves chevauchant les orages
Constable avant les nuages

des deux noms
s’il faut l’écrire des sermons ou des notes éparses sur un papier
tous le monde n’est pas Swift ni Sterne
mais passant d’un constable et autre instable s’y inscrire en portrait si fashion victim ou la douceur des deux femmes laquelle dans ce visage, celle insaisissable d’une photo sans graphie mais qu’expriment le troubles du passage sans qu’il n’y ait une intention ni chevauchement des mondes, un seul calque ou la lenteur d’une qui ne devait être que caprices ou rires mais n’est peut être qu’angoisses de ne pas se permettre
et étendre, de l’une à l’autre les possibilités, l’un le scribe des journées que les vents ne me décornent pas, les heures et les lieux, plus fidèle à la terre qu’à la lumière triste mais changeante d’un portrait proche mais l’émotion du regard, la sérénité préférant la mouvance des ciels à l’enchantement d’un visage,
le tien,
à mon gré muet, attentif et m’appliquant à tout ce qui déborde, laisse calmement rugir sur la feuille à distance l’heure et le temps car l’on est bien à respirer les fondements de la nature, lumière ou humaine, musique avant que ne vienne l’hiver et que chante « what then is love but mourning » ou les larmes des « Lachrimae »