la nostalgie me transporte dans un pays
vers un visage
j’ai tant couru pour en réchapper
des flots de bières encadraient le poing dans la figure
haletais ne sachant plus distinguer le rêve dans ce vert profond mais si sale
le quotidien boueux des bouses les faces boueuses des antres me saisissaient
quand le soir le désespoir s’éclairait d’une chaleur alcoolique et ton visage
beauté blonde dans le calme et lointaine dans le sens où elle entrainait loin et murmurait des pays solaires et des chaleurs texanes tout en étant bien d’ici ce là du nord où nous étions je plongeait dans tes yeux ayant peur quand ils se mettaient à vivre et ils vivaient et la douceur me rejeta d’un non que heureux que je croyais sans appel l’irrévocable se mettrait à parler le futur à vocaliser car que sait on de l’éclat d’une épée quand elle est blonde?
croyant que le grondement me menaçait
ne sachant pas qu’au fond la grogne
n’était qu’un vent brutal de la douceur
au fond clair sans fard de ces yeux
son de la permanence rangées de l’aspérité
simplicité fardée dans son sein l’attrait
l’égal d’une joue et la vivacité des larmes
les mots dans la colère bleue de son regard
au loin crépitait les flammes des ravages du temps, le social y faisait rage et déversait les allées des souffrances et de l’endettement, nous résistions les mines ouvertes dessinaient au ciel le plomb d’un trait rompu d’un vert de noir et la pluie n’en finissait pas attendant un printemps pour renoncer, achevé dans un dénuement qui signifierait partir trahir se perdre pour un temps long d’où je ne distinguerais plus ni l’humain ni le système blême d’un monde d’acier où je croirai être broyé laissé plus mort que vif
la chaleur viendrait d’Atlantique pour l’heure la brume avait tout effacé
les hommes et les femmes dans une dérive mortelle
l’angoisse me saisissait et je m’évertuai à soutenir
ne comprenant plus le désert aux flancs des houilles
que fallait il comprendre et fallait t’il prendre ce dépouillement pour le pays entier quand aux portes du charbon le vert maintenait les roches anciennes et les maison vénérables et les chateaux les anciennes abbayes la parole des poètes et le pas vif des peintres comme une obsession ce pays serait jardin des fuites des orages et du vent sur la verdure que recouvre l’histoire et la terre les manoirs et les publican houses dans les promenades trop longues le long des rivières, gants des renards sous les arches des ponts bâtis de ces mêmes pierres de la montagne et des chants des campagnes, grasse la pauvreté finirait par disparaitre elle accoudée à ces vallées ces échappées des champs , le corps des hommes robustes et le regard profondément dans les orbites témoignaient de la terre résistait par en dessus cette fois ci même s’il faudrait rebâtir et dans le dénuement retrouver la fierté
est ce que je t’oubliais, cette permanence se confondait avec la mienne, ton regard avait semblé fou et je l’avait pris pour du mépris quand peut être, mais peut on ? rattraper ce que l’on a pris pour un vent qu’il fallait fuir au dela de ton attraction je quitterai le quartier pour ne plus te croiser et je sombrerai prenant une comptine pour une errance le long des rails ces rougeoiements de mers que je visiterai couché aux pontages des salles d’embarquement du monde quand dans ce pays millénaire l’oeil continuait à rougir à l’insu ou était ce que je le pensais et fallait il s’y résoudre,
je résolu de me perdre dans un train, fermant une porte et ignorant les gonds de retour du charbon dans les suies des hangars de ces voies qui ne brillaient plus et médisaient ton nom que je ne crus plus bon d’écouter, l’écho me bouleversait quand j’y pensais et ne voulais pas y retrouver l’amour de l’illusion je maintiens le sombre dans la pulsion et je cherchais à remonter le fil d’un cil qui me hisse à ton oeil brillant sous la coiffure ondulée et si vaste que je confondais avec un pays avec les misères et les errances des hommes et des femmes sous la botte de l’oppression, des mousses brunes d’un breuvage trop fort pour que survive la lumière
irais tu dans ce pays et moi à deux pas n’entendrai je pas qu’il me faudrait y revenir
fleur de mon passé corolle de l’age issue d’une lutte crue sans fondement j’aurai pri le hurlement du vent pour mon destin et ne saurai plus comment revenir si revenir me revient comme un écho est ce le vent qui inlassablement prend les accents de la langue pour un crépitement sans cesse au bord de cette rue verte ou retentit les mêmes sons et même quand on ne croit rien y entendre et même quand l’accent se fait rude et que l’on croit tu reviens d’une autre direction les mêmes sons qui inlassablement rappelle ce que je cru qui fut sans que je sache bien ce que cette question au fond soulève et pour révérence ces mots sans raison se souviennent alors que tout est tu
c’est ainsi je ne l’ai pas voulu et de nouveau je te vois telle que tu as été ou du moins je le crois
Tiens je me disais avant ta mise à jour, qu’une de tes aquarelles iraient bien avec ce texte, et voila un de tes dessins.
Des passages à flots pulsants.
oui il me semblait aussi que ce texte appelait l’image , le dessin , c’est ce que j’ai trouvé de mieux , d’ailleurs j’ai retrouvé un stock de dessin qui m’ont redonné l’envie de dessiner à nouveau , on y trouve ce serré de près qui me plait quand il s’aventure et ne veut lâcher sa proie
biz L