orage qui menace dans le lointain
une ortie s’essouffle au milieu des jonquilles
le paysan distinctement les a fauché
le chat avec ravissement se roule dans la poussière il se frotte à tes jambes et tu râles
j’ai acheté des merguez je me ferai un barbecue les poissons de midi macèrent dans le citron le thym et la cannelle
je rêve de la baie et d’une belle sur le sable
riant de moi je me mêle au vent et gronde comme une oie