bougre de vie ton corps vit agite le

dans tout ce qui y’a faire ? oui faire de toute façon , créer et s’en foutre , presque avec rage ! tout ce qu’il y a à faire , y ‘a rien à choisir faut prendre ce qui vient être disponible , donner, répondre et laisser aller
les gens au soleil du marché ce matin et une certaine Biquette libre me l’ont appris, enfin , y’a qu’à ; allez bougre, faut t’en remettre à tout ce qui bouge avant que la poussière ne te recouvre
chaque phrase m’est prétexte à un délire d’écriture, à exciter un poème,
s’enliser, lire à reculons et chasser la fatigue d’avoir trop , trop peu ou pas assez

si j’en devient fou et

chaque regard chaque émotion m’est un appel à sombrer dans mes tréfonds, à succomber à mes désirs et mon en-vie , pas si simple
mais y’a qu’à ouvrir les yeux pour voir que c’est comme ça que ça marche
quitte à se jeter en avant dans le vide de

s’en savoir quoi je touche et me rouler du haut de la pente, en avant sombrer dans l’engout

Publié par Lamber Savi

Défiance créative: peindre, écrire, traduire, simplement suivre les bulles du courant http://about.me/lsavigneux

2 commentaires sur « bougre de vie ton corps vit agite le »

  1. « … dans tout ce qui y’a faire… dis-tu…

    Non, il faudrait écrire : dans tout ce qui y’a être… en soi-même, tout ce qui y’a être… alentour sur un chemin de traverse que nous n’avons pas forcément choisi de parcourir… mais qui demeure incontournable…

    A travers tes lignes de mains qui peignent ou écrivent (cela constitue un tout)je vois le lit d’un torrent d’altitude, et l’eau qui court infiniment à fond perdu pour rejoindre la vallée jusqu’aux hommes qu’elle abreuve…

    Mais tu le sais, mon imagination est débordante… il se peut que je sois hors ligne de pêche ? voilà ce qui arrive quand on cueille les truites à la main…

    A bientôt, Marie-Christine

  2. on devrait savoir ce qui nous sommes et ou nous sommes et ne parler ou écrire pour rajouter quelque chose,
    moi effectivement j’aspire à rejoindre le monde des hommes et leur plaisirs leur peines, leur humanité,
    sans me croire d’une altitude, peut être suis je plus bas qu’eux, en fait;
    c’est un peu le sens de ces textes de désolation et de perplexité

    il ne faut pas y voir plus ,

    l’altitude est une illusion

    le malheur aussi,

    l’amour tant qu’il fait du bien nourrit,

    nous ne sommes que ça et il faut l’accepter ce qui pour certains n’est pas facile , qui ont pris du retard, qui errent et cherchent ailleurs que là ou il faudrait et d’ailleurs faut il chercher ?

    dans mon cas la blessure ,fait gémir, c’est simple, on a mal on gémit, pas plus compliqué

    à travers toi je parle à

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.