je te réponds depuis hier en poème, la poésie car elle reflète le souffle de l’émotion, ma respiration me heurte le sang insuffle l’incompréhensible vague d’un sentiment, le marin se réveille le bateau tangue les vents amis lui jouent un tour, il jure aux planctons de lune, ses vents sont dans son sang, le rêve dans son sommeil ont déchainés les flots , dans sa cabine une langueur plissait un sourire qu’il croyait aveugle, il se réveille secoué par la tempête, le besoin d’une digue peut être le choix des mots.
Continuer l’ accord au delà des brisants, étonnement continu de la rive, crier terre rompt le clos de l’eau, limite une dérive, bris de terre giflent sa face les paumes striées de devoir aborder, le vert lui renvoie en retour tout du rouge d’une échappée.
Cyclones d’au delà de la peau ou calme, une brise, ne caresse à l’âme, le tranchant d’une lame, la réalité, de la tienne à la mienne, l’écart est dysharmonique, échu de nulles parts l’imprononçable surprise de la nudité, mes vents imprévisibles rient, secousses du bord du précipice, s’étonnent du vertige, gorges chaudes des glacières, calme, le leurre dénoue une coiffure sage.
L’étonnement, la dérive de mon ancre, surpris et cahoté, un moment de répit et l’ampleur du ciel zèbre l’azur, la vue désille, l’homme que je suis regarde de façon neuve le monde qui scrute, se demande comment les souffles vibrent sa carapace,
l’emmaillotage, les filets croisés, mes bourses de tortue, le regard cède et apaisé, le monde reprend son cours, enrichi d’une valeur en rappel .
Cette souffrance de s’être vu, aimant, vibrant, exposé aux vents tournants de la vie, éructions de lave, fissures non contenues, ouverture à l’envie, contre toute attente ; c’est mêlé à l’air, coulées d’étonnement dans les nuages qui filent, vie à la vie, vie-vue il la respire, il s’en émeut , il doit y avoir des boucles, des ressacs dans le temps.
je me révèle dans cette glace, instant où le miroir nie l’image nette d’une surface plane, en superposition ton soupir, chape insouciante d’une respiration hâtive, l’entre-deux, s’il choque, témoigne d’un abime, jachère qu’habite le vent. à vivre la poésie.
…Soufflée comme d'habitude par ta poésieTu es bouillonnant dans tes mots, jachère..j'achère ces années aussi et j'achère tout court à la poésie
merci Aslé , toi aussi ta poésie me coupe le souffle, ma dernière visite m'a vraiment séduit, poétiquement tien !