G gout du sel marin sur ma peau B brasser l’eau du rivage retrouver les mouvements dorsaux, M me sentir nageoire
Je retrouve l’eau
la mer m’environne
mon alliée ancienne
trempe le torse à l’ hibiscus
un bien être me soulage
Ma chamade s »’emballe et je dérape
pourpre
le bleu teinte le ton carmin
ton visage malgré moi en moi
l’eau triste d’être muette
la gêne alourdie du secret
m’alléger
redevenir libre
nager vers la lumière
au loin l’eau dans les galets
loin une transparence corail étire
Une ligne éparse
garder l’eau à la verticale I médiane
douceur déterrée
cime immergée
ile toujours
pan fractal
à l’horizon
reste une ligne
se confond et trace un cercle
vif sidéral
La beauté reste la même
un même engouement
engloutie une utopie?
le temps 46 fois s’est déroulé
la plage de sable me le ramène
grain d’or où je me roule
palpe l’odeur du temps
Mon en-vie à vivre à dérouler
plage d’airain l’onde immergée
Lierre étouffant le chêne du temps la rose s’épuise en songe
Sagesse tristesse le sable agrippe la peau la mer ramène au rivage les vagues
c’est l’eau qui renouvelle le temps en rouleaux
Le sable sans qu’il soit triste est une rive à l’âme
Montagne infime au creux des doigts
l’age zen entoure la pierre et contemple
le vécu et l’inaccompli