G gout du sel marin sur ma peau B brasser l’eau du rivage retrouver les mouvements dorsaux, M me sentir nageoire
Je retrouve l’eau
la mer m’environne
mon alliée ancienne
cette fois mon hibiscus est bien trempé
un bien être me soulage
Je pense au Titien quand il peint Suzanne et les vieillards, vieil homme qui lorgne vers la nymphe
femme du désir ou regard de convoitise
indécence ou parabole ? ce vieillard est-ce moi aujourd’hui?
mon voyage à l’eau résonne de la question à quel point suis-je de mon age à ma vie
Ma chamade s »’emballe et je dérape Titien me revient dans l’eau bleu que teinte le ton carmin
garder l’eau comme point de repère
la beauté reste la même un même engouement, une utopie?
le temps 46 fois s’est déroulé
la plage de sable me le ramène
grain d’or où je me roule
palpe l’odeur du temps
mon en-vie à vivre
à dérouler
plage d’airain dans l’onde immergé
lierre étouffant le chêne du temps la rose s’épuise en songe
La sagesse tristesse le sable agrippe la peau la mer ramène au rivage les vagues
c’est l’eau qui renouvelle le temps en rouleaux
le sable sans qu’il soit triste est une rive à l’âme
montagne infime au creux des doigt
l’age zen entoure la pierre et contemple
le vécu et l’inaccompli