Langagière animale
Anthropomorphe, ce conte l’ improbable de la parole
l’eau le sable c’est l’esprit qui s’insinue
le grand rire sans limite imite la fronde des fétiches
© L S 2008
à bien regarder la terre et l’air on y voit le famillier
pourtant seule la matière ne s’y émet
babil le langage décline les éminences entrevues
© L S 2008
est ce la fleur, ce bourgeonnement entre les règnes
cette élancée là ou les contraire pourraient se diluer
l’éblouissement précipite l’écart et le vide à rebours
cet enlacement subtil ce n’ est que l’échange des salives
les chromosomes innocents de l’embrassade du vivant
la transparence, cette grammaire vive des anagrammes
poussière-du-chemin