bonjour patrick ,
oui ,
en ce qui concerne ma peinture , en ai-je une , je suis d’accord avec vous , la recherche , les traces , la fatigue, la révolte poétique , mais aussi le désir de liberté , l’invention d’un langage ou son rêve ,
d’ailleurs je ne peints plus beaucoup, tout ce que vous voyez est assez vieux , car cela est très prenant de créer en peinture , de se façonner en peinture , ou en écriture , mais qui sait le but poursuivi par l’expression, n’est il pas aussi de répondre à quelques questions au sphinx et de franchir le ravin sur une poutrelle instable , il me serait aisé de calquer un style ou de suivre une voix (e) c’est à l’invisible que je m’adresse et cela est difficile , évidemment , d’ou la pause prélude à la mue nécessaire sans doute pour aller plus loin , car l’acte artistique s’il doit exister doit être exigeant et résumer, se faire passerelle de mythe à soi , à moins que l’on choisisse l’artisanat, le travail des jours , sagesse sans doute , le reflet de l’homme témoigne de l’homme , il est ainsi fait , et est preuve de sa présence , trace peut être , mais il peut être preuve de la trace ce qui serait plus juste ,
Certes il faudrait s’y mettre et mettre toute les forces de mon coté et devenir peintre réellement ! sans doute , le blog et la vitesse d’un instant peint sont tout ce que je peux dire pour l’instant ,
la mue dira si l’effort parviendra à la forme dans cette matière là , car c’est une réponse à l’existence.
pour l’instant je ne quitte pas la question, le dialogue avec ceux rencontrés, l’influx du pressentiment, quelques trouées dans la matière et la lumière , désert d’errance, un long voyage d’apprentissage qui peut être renforcera la corne des pieds et donneront envie aux mains d’inventer ,
je vous quitte là , mais reviendrai étoffer ce dialogue ;