dans la pénombre
le silence
cagnard brûlant
prenant conscience
de ce qu’il est seul
L’homme
trace les signes boit la soupe de pois
sa pensée au loin comme une comète
à l’encontre
du monde fatigué des grandes décisions
la complaisance des chiens à l’égard de leur maitres
surtout le conformisme
la pensée automatique du social érigé en charpente
il se sait termite
et creuse un passage
pour aller jusqu’à la mer
puiser dans la grande armada
le signe temporaire
qu’il trace de la grande délivrance
alors il explore
en un mot il arpente
la nuit
les grands boulevards
les bois
les rêves éveillés de la pensée
et refuse
de se soumettre
trace
soupèse
les soupentes
apaise
les envies
de l’encre