Je ne sais pas ce que je vois
Se résous [mon œil] à une ligne
[seule] sans apprêt le pinceau qui trace
tours et détours liés et déliés
aux abords du temps s’il faut se pencher
de sa tasse de café ou du pas qui tangue
nous marchons
gaillardement
d’avant le regard penché sur l’eau plate et l’espace
la masse à la surface et le liquide qui sèche
j’évacue toute intention,
tout retournement
et si je dis JE c’est pour partir d’un centre
on ne sait plus où est la marge
