Il y a cette marée immense de la vague qui s’est retirée. Elle laisse le sable blanc de la peau du requin, dents qui tombent et la houppe hirsute. Faire la différence entre son ventre blanc, le sang et le sable. A l’endroit de la blessure il y a le point de croix des épines de la cuirasse et le fleuve qui lui est courbe et doux. Il y a la roussette gambadante de l’ironie et le harpon en travers du mammifère. Cette poussière de misère sur la rive et les joncs du toit, de la masure du pêcheur.
Publié par Lamber Savi
Défiance créative: peindre, écrire, traduire, simplement suivre les bulles du courant http://about.me/lsavigneux Voir plus d’articles