les jours viennent comme viennent les jours dans l’épaisseur
par dessus, une couche de brume cache la lumière qui finalement ne doit pas cacher ce qui vit dans le jour
C’est un grand reptile qui somnole plutôt que de courir dans les bois
non que la vitesse importe ni que le recul suffise
l’observation, la peau et l’épaisseur ne figent
un personnage pense qu’il est important de s’attarder et de s’asseoir avec quelqu’un, il frôle le lac en songe, peut être un bras dessus un bras dessous permet d’être plus réceptif ou tout simplement est-ce confortable, l’un à l’autre s’accordant à la vue
l’air est pesant et soutient l’ensemble, dans l’île, le coeur est joyeux et l’homme qui regarde ne sent pas le poids dans la fumée
la brume, le sommeil, l’image et l’esprit se superposent.