L’ombre mange l’ambre impunément
une frange humide déplie le flanc les pas sont sans but empreints sur la plage quand surgit le cheval et la détonation
des traces de sang ne sont que acquiescement et la vie fourbue
à deux pas l’évènement d’une saison sèche
on dit d’une friction qu’elle entretien le feu mais quand une main brusque saisit la bride pour dire non
le cou où retenir et s’opposer la goutte qui tombe prend tout son sens dans son sang
sein de pierre n’allaite que les muses aveugles
d’un pas songeur sur la plage le rêve sinistre des cargos décollent et sombrent