Le jour où la terre s’est mise à ressembler à la terre
Le jour ou le commencement de la lumière à éclairé la terre
Ton axiome la lumière la saveur fixe couleur efface
A la seconde l’éclipse n’a duré que de te voir installant la vision permanente
Une langue pour dire les choses ce claquement qui révèle
l’ancienne façon de percevoir tu as effacé par ton sourire même ton hésitation lance ton enthousiasme
le sérieux que tu as de voir me suscite
ton visage
ta présence
la lumière
ce moment à ta portée de voix à la vitesse de ton nez je frémis
j’aime ton nez
ton œil
je regarde ta peau
abasourdi
à l’accent à l’éclat à l’évidence à couleur à toi
soudainement il ne fut plus question d’être autrement que par toi avec est ce plus juste ? comment dire cette précipitation
un astre a remplacé le jour
le jour continue a briller mais toi et moi savons que ce n’est plus le jour
ce jour j’avoue je ne comprends pas que personne ne donne l’alarme
le jour que nous vivons n’est plus le même jour que nous vivions
j’en suis tout retourné,
me comprends tu ? ce n’est pas que je t’aime c’est que le monde s’est dévoilé
la longue levée de cet instant ou tu es apparue divulguant les secrets,
est ce l’apparition, le règne du secret,
je ne comprends plus les mots,
ils ont changés,
je te regarde je sais que de rester veut dire commencer à vivre
de réveil en réveil
je réveille le monde, je me masse le bras
mon bras
où tu as établi résidence
je serre la nuit je palpe le jour me réveiller par ta voix et te laisser être à moi par surimpression
le grain par lequel tu m’arrives s’infiltre en mon corps je deviens plus que moi je te porte
pourquoi aujourd’hui je ne suis moi qu’avec toi
pourquoi je ne puis plus être autrement qu’embrassant.
