mon age me colle à la rive
comme un vent froid
mes rides
pour autant l’azur déchiffre
nuages
cette fulgurance
une écume brodé à l’océan
dégradé des tons
une harmonie fulmine
l’énigme éphémère repose
chaque souffle une tension
déployé
j’endigue le plein du monde
est ce d’être obscène ?
la beauté m’attire
l’aubaine m’égare
les vents pesants apaisent mes rejets
l’élancement de mes projets retombe
être un trait plein
à la conquête de son vide
procéder de soi
se contrer à rebours
exige la clairvoyance
l’homme
enfin demeure seul
gîte
d’une quiétude pleine
empli
il garde à soi
les yeux à la virevolte
virent d’immobilisme
retourné à lui même
il a renoncé
à éparpiller les sens
une lave froide
alors qu’il tentait de choir
le recul a instauré un calme
une pesée des mots
la lenteur nécessaire
démine la pesanteur
Merci, cela fait plaisir quand on voit que l’on a une petite influence et qu’un ami achète un livre qui est sur votre table de nuit depuis des années. Cela arrive que l’on se perde mais nous nous connaissons depuis les débuts de mon blog et cela laisse des traces. Referons nous le lien ? Ce n’est pas le plus important. Je t’embrasse ami.