
une lueur
en faisceau crée l’espace
on imagine à l’infini
sans borne
ce n’est pas une couleur
l’espace dévale dans une plénitude
sans un bruit qui ne heurte
harmonies
un chant des sphères
une ambre de silence
velouté l’écho des ailleurs
rend visible la lueur
on perçoit les rythmes
mouvements égaux
une écriture ancienne scrute l’éther
enclenche
l’immanence
trois déclenchements
ondes
les fluorescences solaires
ramènent l’espace à sa présence
pourpres les traces acclament
en graines de comètes
foncent les ombre sur le luminaire
fait surgir la couleur

Ambre
la face cachée d’une peau
en
écrit planète sereine
l’ombre fait la part belle
à l’harmonie des lignes
à la trace trois fois dans l’espace
répond une ligne pleine
l’autre face vaste
entrecroise verticales et planes
point focal
de la méditation angulaire
un déplacement fait vibrer la lumière
sillage chargé d’ions
dessine les contours
pulsation
comme un langage que le corps sait
révèle
le clair de la vibration
douce
écoute
la libation des ors
ciselure à la nuit
rayonnement
enluminure
l’intense
invite à la courbe verticale
mentalement
les couleurs l’aval de sombre
le doré du noir
myrtille
cette lueur rythme la beauté du souffle
il n’y a que la peau le vide et les écarts
le clair-obscur efface
comme la voix
chaude
vibre une clameur
une finesse de ton
La puissance de la peau indécise
Merci à ArtySIL,même si elle préfère les photos « retravaillées » , celles-ci m’ont inspiré ;
©
Les mains
Des livres
L’âme
Des toiles
Au seuil du parfum
Les portes
Une clé rivée
Au mur du son
Le silence
Entrebâille la lumière
MCT-LES OVOÏDES*Hors saison
Une luisance de reflets
En flagrant délit d’existence
Frissons d’entrailles invisibles
Instant figé en mouvement
Ou mouvement d’un instant figé ?
J’éteins une étoile
Lumière pulvérisée
La nuit tombe
Ombre anéantie
Éclipse de lune
Il fait jour
Quand un poème
Me surprend
Embruns irisés…
MCT-FANTASMAGORIES*Femme liquide