LS
Qui es tu, toi qui m’écoute dire ? à un moment ou un autre je te poserais la question en rebours, en retour,
peut être mes mots ne sont que le reflet de l’embryon de la question
le rythme dans le silence, dans le taire, l’espace de ce que j’entends ne peut qu’à son tour interroger
qui est tu ? toi qui me regarde m’écoutant, toi qui prend place face à moi
à quoi se résout cette attention, ta présence au sein de ma parole prétend fixer l’axe dans ton entour
au mur de tes yeux, lettres, phrases, lignes, sens que tu impliques
mais ta présence bouleversante dans l’espace ne peut qu’à son tour formuler la vraie raison et ta quête t’amène à me scruter
ramène contre ton attente l’aveu de l’existence à la page de mes yeux,
lettre, mots de ma parole tu entendrais ramener la nudité angoissée voir est vain
je te laisse en prendre la mesure, oublier la question autant que la réponse
aveugle, c’est le temps et la marée de sable que le vent enfouit en amoncellement bref de silence,
tu, relatif,
y laisses la trace,
tue,
le mot résorbe la vrille de mon chant, démembrement du toi à moi
énigme de l’entre-deux dont tu tentes de t’emparer, l’air n’a pas plus de consistance que ton être-là écoutant la divagation de la question
aussi sur que tu es là, Je ne se laisse pas poser, ta présence est question que seule ta présence absoudrait
tu en est le maître ou est-ce une feinte dans l’énoncé à l’espace de nous-deux, il te faudra le reconnaître.
AmInA
AnImA
je n’avais pas vu ton commentaire too banal , oui Amina , Anima , c’est ça (u es un des seuls à avoir relevé ce texte que j’aime beaucoup, vieux déja mais que j’ai aimé écrire,
j’espère que la photo va
Amitié
Lambert