© L S 2007
quant à moi ma hache à la main avec préméditation j’hacharne à briser les barrières d’un bois serré dont on fait les prisons
à tomber
pour transpirer la lumière d’une caresse enfin libre mes murs de fer
laissent l’aspire d’une aube charnelle envoler les lèvres pour qu’un mot se dessine
à se poser sur ta main dégantée mes yeux déglués se sentent
songe lisse et toucher la douceur
proférée
à la rencontre le long du lin fin les hanches de l’atlante perçue
le bois se fend
le fer fond
fébrile d’un cumul effleuré
violente détente bouleversée
murmure aquarailé d’une encre dissimulée
je te vois et ne retiens sur la ligne qu’un fil que je pose entrecroisée
la hache posée
le slow bigine perfuse le tango
pris au collet , la peau rapproché s’est tremblée comme une fleur d’un frisson
