KAIJA SAARIAHO , compositrice finlandaise au charme étrange et méditatif , entre orient et occident ,
je longe son chemin avec émotion depuis un moment déja , elle chante envoutée les oiseaux de Saint John Perse , fait appel à Amin Maalouf pour un voyage de sirène dans » l’amour au loin » , amour de l’amour à l’aimant du chant voilé oriental , éternel retour entre deux rives , la sérénité cosmique des jardins japonais étincelle dans les fleurs en reflets des nymphéas … et tant d’autres voyages encore !
entre sensibilité exacerbée et émotion retenue son voyage nous amène de la pureté originelle ( flute et voix) traverse les routes des arts savants d’orient et d’occident et nous lache dans l’océan de la modernité ( voir l’article en lien), l’air de rien l’esprit lévité le corps en suspend , la légéreté s’allie à la puissance métaphysique , d’un coup d’un seul , comme un pas assuré franchit la distance de soi à soi dans deux mesures du temps