primavera

© L S, la saison des amours, 1996 oh primavera ,première vérité voir l’éclatement avec les rayons de l’aubeenluminures comme l’émergence des premières lueurs hors de la nuit la proie en dormancele terreau vêle aux rayons précoces et irrupter !enadvenir aux rêveseffacer la prépotenceécorce mâle du dépérissement prépuce virginal bourgeons et défloraisonaller sans retoursécluse levéeLire la suite « primavera »

les dents du malheur

pour éloigner la nuit qui vient je pense à toi l’exilé banni aux cendres des forêts incendiées enfant allumé à la haine par la guerre tu traverses le cauchemar le feu la menace homme tu oublies le rêve qui te fonde et ta tombe vertige en tournoi lâche je détourne les yeux mais je saisLire la suite « les dents du malheur »

tabou sacré

tabou sacré , plongé dans le reniement rêve de tous les impossibles éloignant le royaume de l’homme la vie n’est pas dans les lointains mais dans les corps don de ce coeur qui fait vibrer et s’attacher suer les pères pour nourrir les enfants vieillir les mères enchainées au nid de tendresse à perpétuer laLire la suite « tabou sacré »

la forge du poète

Mais la poésie n’est pas des sornettes la poésie est forgée l’histoire est faite de sang de celui des hommes de leur souffrance de leur meurtre radical Je ne veux consentir à la vision de l’histoire mon pays n’est pas celui là qui se batie sur le déni de l’autre se glorifie de la violenceLire la suite « la forge du poète »

maquis de l’âme

Ne pas se laisser suborner le chant n’appartient qu’à lui même s’ouvre dans le cri du vivant brise le cadenas de son aliénation libére l’enchantement des saveurs libertaires Prendre le maquis de l’âme au vent marron un chant de liberté entonné au prix d’une fuite MAIS toujours en cinquième colonne et faire le plus deLire la suite « maquis de l’âme »

à l’aube du bleu

Ils errent perdus dans la ville stridence de saxophone et tout s’embrume au halo des phares sous la pluie A l’aube du bleu l’incandescence froide fusion entre deux eaux spirale où l’être s’élève Plongée dans le coeur de l’eau rêverie en vert samba fruitée de deux corps enlacés en marge de ton aveu Un rireLire la suite « à l’aube du bleu »

journée ouverte

et c’est moi qui me réveille du rêve devant la journée ouverte offerte comme une trouée du possible fébrile devant un rayon de soleil que vibre le matin et c’est elle dont le regard m’a touché touché!crie t ‘elle en riant et me défie de l’attraper et d’ailleurs qui es tu et où vas tuLire la suite « journée ouverte »