quant à l’engagement je n’en ai qu’un , celui de la terre et des humains à fleur de celle ci , c’est seulement difficile d’en parler et si opaque , le sourire ou la colère , la beauté d’une femme , fleur splendide que je rêve de cueillir , mais que je veux laisser libre pour qu’elle continue à briller , pollen ouvert aux sourires de l’air , verts si tendre sur le bleu profond de la peau et le brun qui rappelle la terre , qu’elle rappelle à chaque fois comme une brise qui enroule les lèvres chargées de mots au seuil des yeux , mer elle aussi le fleuve en brin sur l’éclat calme profond d’un être qui te regarde embrasant , elle Amina , renferme dans son geste toutes les paroles non dites et toujours dans son geste la tige qui ploie vers , toujours en mouvement , comme ces brindilles d’eau qui feu se survivent en lac immanquablement horizon et mariage d’une ligne violette entre les deux bleus qui en frémissement se rejoignent , je disparait et dire revient à bouleverser cet ordre d’indicible volcans souterrains juste une ride au coin des lèvres , comment y croire , les ailes papillons en déchirement sismique de brin en brin , silencieusement permettent la tendresse , incrédule à chaque fois l’herbe comme la rosée
Très beau texte, l'ami! J'ai le même engagement que le tien, tu sais, Lam ! Engagement le plus difficile à tenir ! Et fragile, comme le montre la beauté mais aussi le côté ténu et fragile de ton aquarelle. Merci. Chris-T.