Un grand merci à Nathalie Riéra qui me livre de nouveau une place dans sa revue et présente ce texte ‘ »le grand fleuve » comme un chemin) de sable et de pierres qui mène à l’entre(pas © photo L Savigneux …Dans Le Grand Fleuve, le cœur du poète est une terre de voyelles et de consonnesLire la suite « Nathalie Riéra sur le grand fleuve »
Archives de la catégorie : le grand fleuve
je
JE Me retrouve fier du fleuve la terre sur l’air accroche à la peau JE la bête indomptée sauvage hurlante moi l’homme du grand fleuve bat mon coeur tangue mon sang les strates pierre à pierre ma langue rive à mon exil la fourmilière me ronge à la tâche et nomade la terre de partoutLire la suite « je »
flûte peule sur un solo d’Ali Wagué
framboise dans les brisées de l’air cramoisi d’embrun où perce le bleu fine pluie en gouttelettes épiques l’air se gonfle et s’éructe la mélopée triste s’insinue au vertige du vivant obstination dérisoire des troncs en creux s’échappe les libations libres l’arbre chant se convulse les parallèles épousés disloqués effort forcené de phalènes hors de contexteLire la suite « flûte peule sur un solo d’Ali Wagué »
caillasse au pied de bois
feuilleté d’écorces les trachées ocre s’anglent superposées en taillis des rocs pierres sèches les anfractuosités vides et la poussière qui s’en mêle fine le pollen pigmente les vents cyans essaime aux grains des troncs migrations des éléments nervures réfractaires éblouissement sournois le bois morcelé réouvre la poussée se creuse des vies aux ombres ténèbres fastesLire la suite « caillasse au pied de bois »
vent de langue
Le vent d’est en ouest se frotte aux vagues hOmme Mage l’oeil en sourire oblique roches éruptées en sang l’affirmation singulière Le grand vent de langue insuffle l’opposition défie l’encravaté im-monde Il répond en braille sel la ligne océane marée mauve les fleurs de lichen les pierres roulent aux rousses douces Ici la mélodie foudroieLire la suite « vent de langue »
à jean Capdeville
il y avait la danse au feu du chant les deux mots tronc peintre si simple si libre si plein libre car fidèle à son étranglement et qu’il creuse , creuse , et la force, l’accent de la terre , l’empoignade des roches , la giclée l’entaille le sang , raille le son sourd ,Lire la suite « à jean Capdeville »
ris ban belle
(à louve en guise de suite) essaime de froid ta hutte de paille en rime de feu même argile m’aime ton corps craquelé sème la poussière d’ambre fille au désert ma serine ma voix belle sirène de fil en fil mon gout cerise iris tu ris ma belle la pluie te brille les yeux billeLire la suite « ris ban belle »