L S terre foret 2003
Archives de la catégorie : invocation
peau de terre
Se mettre à l’abri de la pluie des vagues du temps me transpercent de la vie de la terre cosmos me dessèche me ride m’oblige à être vivant…! Mimodrame du dehors langage se déploie se fonde lui même en sondant sa chair relation le maintient dans son espace folie qu’il recèle pour se rejoindre lueurLire la suite « peau de terre »
corps de la voix
Voir ce qui se meut le geste lance un chant une poétique à la croisée de la nature et de l’homme la voix aspire l’espace la lumière projette cette lueur particulière vigueur et présence en un souffle dans ce rythme couleurs qui battent mesures qui accordent matérialité ancienne lumière dissonante palabres mélodies cadences champs cheminsLire la suite « corps de la voix »
étreinte
Terre qui le nourrit romarins senteurs qui relate à la couleur au souffle des rouges bleus verts cristal calins d’or soleil redit les épices de la vision luz de tout ce qui vit meurt surgit et s’efface un désir tourbillon frénétique battement à tout rompre pulsation à l’épuisement de ce sang bouillonnant voix étreinte ivresseLire la suite « étreinte »
présence
La nature est le lieu de son enracinement filiation dont il porte témoignage en le redécouvrant voisinage de cette longue habitude de voir regard qui se penche creuse découvre au sein de la présence paysage lieu arpenté déambulation conversation intime avec ce qui y croit marche qui puise à sa source meurt brille et s’yLire la suite « présence »
invocation
Mémoire à travers la matière sonorité d’une langue ancienne inarticulée l’écho en est cette empreinte trace densité incontournable brute massive ancrage s’impose dans l’espace crée espace air eau fer roche feu métal pierre arbre forêt vibrent d ‘un souffle archaïque racines imperceptibles et immatérielles plongent dans le corps de la terre à travers leLire la suite « invocation »
le lieu des hommes
Ce sont les lieus les lieus même de la forme l’homme et ses vies s’y développent dans une intimité avec la terre terreau tournoyant vert et terre oû le visage de l’homme en sa glaise devient le lieu reconnu ensemencé indissocié miroir de l’homme en sa perpétuation le lieu de sa germination .