primavera

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© L S, la saison des amours, 1996

oh primavera ,
première vérité voir l’éclatement avec les rayons de l’aube
enluminures comme l’émergence des premières lueurs

hors de la nuit la proie en dormance
le terreau vêle aux rayons précoces

et irrupter !en
advenir aux rêves
effacer la prépotence
écorce mâle du dépérissement

prépuce virginal bourgeons et défloraison
aller sans retours
écluse levée vers la redondance effrayante

l’été assaille
la sève assèche en défaillance et escogriffe au désert

Publié par Lamber Savi

Défiance créative: peindre, écrire, traduire, simplement suivre les bulles du courant http://about.me/lsavigneux

7 commentaires sur « primavera »

  1. Botticelli m'a toujours semblé moins lisse qu'il n'y parait , n'oublions pas son rapport avec Dante , tout un monde abstrait qui se tait , d'ailleurs la peinture dite classique ( »  » ) ou renaissante reflète une pensée complexe mise en forme , c'est ce que H Maldiney et D Arrasse montrent bien , Bonnefoy aussi mais différemment , le sacre du printemps demeure stravinskien et une grande bacchanale , plus proche de moi salutacionnes L

  2. @ ariaga et sil , oui cette peinture que j'ai peints il y a une quinzaine d'année a beaucoup de sens pour moi , hélas la source est tarie et je travaille différemment aujourd'hui merci son titre : la saison des amours

  3. Y a pas un sacre de l'automne ? Regarde pourtant ces pt'its coins de parapluieoù s'effeuillent souvent pétales, gouttes, nez mouchés, bouches ouvertes.L'automne ne te détonne !Et moi ne déconne… Ton printemps, enfin là. Dans mes bras ! 😉 Tout vient à point tu peins !

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