, comme une caresse ,
comme une plage de sable , grains d’or beaux et chauds
maïs dans les rides du sable les traces d’un vent sauvage , poignant
et cette poudre à cheval sur les portées d’air poussière ombrageuse
ouvert les yeux fermés et le corps aux mains les rides d’eau
marine
aux nues le ciel verdure se rouge se bleu et la terre fébrile
paume le va et vient l’océan murmure et râle en raclures de peaux
sans rive
rêve et tu me narre les cent fois où je suis venu
brille
allumées les feux tes phares surenchère
blues indigo
sillon d’eau
fougue python
oxygène à la veine
l’eau artère en boule nous pousse en bouquet émeraude