-Peau
à la poursuite être vivant
par conséquent pas cadavre
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pour autant la truite est dans le torrent
grand vide dans les silences
araignée
tes pattes attrapent le vide l’eau débat
sans clameur une ligne effleure le monde et s’en va
une fleur avale sa tige
feuilles
l’innocence nervurée saisit la terre
dans la transparence un cataclysme majeur
la chaleur incurve
je rêve
le serpent doucement se met à voler
-Sonora
Fruit que partagent les jaunes et picore le soleil vents des bleus l’oiseau orange ou papillon vient en volant battant des ailes sur le marbre c’est comme un pépiement de tous cotés y a t’il autre chose que les millions de couleurs dans l’air sont le signe d’une naissance que l »étendue de la lumière impose la journée en tache rire ou pleur la matière douce ou sonore persiffle glissando perçante éclipse à la multitude
– Ekwos
est-ce mon habitude croupe le cheval ,
par où tu montes et délivres par où tu étends à la trajectoire de l’enclos / l’encolure
par le cou la déchirure / crinière
par là s’accroche / caresse l’immensité et soi
le défilé imbrique boite/déboite
presqu’au dessus de la canopée des cimes chevauche enlacé au crin
c’est comme faire l’amour au monde
en étalant comme des ailes aux naseaux
épi-souffle de l’étalon /jument ekwos le dit bien
le temps de ton souffle n’est pas épique
le grain l’herbe le vent libre erre / balance le gréement de la plaine entortillada des chemins dévale / remonte à ras / lourd un lac en bas des collines là haut les roches mont aride l’horizon en dessous les veines d’Ekwos ou dans le bris du ciel à flanc de nuage l’ancêtre
L’ arbre parsemé L’ ours biche à l’orée et moi / large au temps
-Echos
bleu toute d’une élancée bleue les silences mieux que les nuances
un seul mot d’une seule masse pesante se suffit
à tout du long un trait aspire l’espace
comme à soi une absence de la couleur
ligne pour prolonger l’épure un temps identique les relie et la brise simule la simultanéité c’est cote à cote l’un dans l’autre parviennent à l’écho en un de rien diffère le bleu tombe dans le bleu
et si le hasard s’il distingue
quand semble différer ou bifurquer ou séparer
espérait célébrer quand
les désarrois de la rétine se mettent à courir
mouches sur la peau
reste demeure sombre et tombe rien qui interfère qui est la frontière entre
l’un opaque du coup tonnerre détone par la trajectoire
qui rompt et délimite un néant dans son milieu sans ce serait presque vert ou noir
la déchirure toutes sortes de veines déminent et délimitent à travers dans les déclinaisons cette négation qui permet
Des poumons à se greffer
Quand des galops aux mots
Tu attrapes l’encolure
Et la cadence monte
A la gorge.
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